Lifestyle & développement personnel Yoga teacher
4 Juillet 2016
Voici une des questions que je me suis posée il y a quelques jours dans ce billet et que j'ai eu envie de creuser un peu...
Tu penses bien que si j'ai sur ce blog depuis 8 ans une rubrique "Viva la vida" c'est bien que d'une manière générale, j'aime la vie et j'en accepte toutes ses surprises en essayant toujours de voir le verre à moitié plein ! je saisis bien souvent toutes les occasions de bonheur !
C'est très naturel chez moi et que je reconnais que ça m'a souvent bien facilité la vie,
Le revers de la médaille c'est que lorsque ça va pas je masque tellement bien le truc que je ne m'épanche presque jamais sur moi, bref à part moins de 5 personnes de mon entourage, personne ne sait grand chose de ma peine...
C'est ainsi, se plaindre pour moi doit être trop intimement marié à un signe extérieur de faiblesse...
Sauf que depuis quelques mois des événements pas toujours faciles m'ont obligé à penser et parfois même a adopter des principes différents, j'ai pleuré, j'ai perdu pied, j'ai tangué sur ce sol trop mouvant, j'ai beaucoup parlé, j'ai écrit des leçons pour tirer de vraies leçons de ma vie... (je t'assure que ce que j'écris je le mets en pratique c'est pas pour faire plaisir...)... j'ai lâché prise, j'ai vécu le présent... mais surtout elle m'a écrit, m'a secoué, m'a mis face à une réalité que je refusais depuis des semaines...
Et comme on est tellement forte toutes les deux pour se faire mutuellement avancer dans la vie... ça a marché... l'effet fut aussi violent qu'une claque...
Il m'a suffit d'un cours de pilates qui a suivi cet échange et surement de mon esprit pas vraiment présent sur le coup pour digérer et accepter enfin ce que je refusais de voir, ce que je refusais d'accepter, ce que je niais trop violemment !
La lumière était trop forte pour mes yeux habitués à la pénombre, j'ai tenté les lunettes, j'ai tenté de noircir le truc... mais j'y suis pas arrivée finalement...
C'est dingue, c'est même incroyable et c'est sans doute une des premières fois de ma vie que je n'acceptais pas simplement d'être heureuse,
C'est compliqué parfois les choses simples,
J'avais trop de noeuds, je luttais trop, j'ai parlé, j'avais besoin de poser les mots, d'expliquer, pourquoi ? comment ?...
Il n y a pas de clé pour le bonheur la porte est toujours ouverte...
Pourtant il y a des clés magiques pour déverrouiller les barrières qu'on érige soi-même la plupart du temps,
Et ces clés là il faut aller les chercher loin parfois au plus profond de soi tout simplement,
Ne croyez pas que ça soit si facile pour autant,
J'ai compris et je vis la vie simplement avec au moins ces trois bonheurs du jour que je partage avec des amis sur Facebook tous les soirs,
Quand en voyage de presse, il m'a dit "tu devrais écrire un livre de tes trois bonheurs du jour, parce qu'ils font du bien..." j'ai compris qu'effectivement je l'appréciais désormais ce bonheur !
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