Non seulement je pratique le chamanisme et ma pratique m'a considérablement remis en connexion avec les éléments mais après avoir lu "Femmes qui courent avec les loups", j'ai été totalement convaincue qu'il fallait se reconnecter à sa nature sauvage.
Le mot "sauvage" implique de nombreuses interprétations, parfois des rêves, des fantasmes, des idéologies... aventure, liberté, animaux, nature indomptée...
Malheureusement le constat est là : le mot sauvage a été apprivoisé, dompté, bien rangé,… au point de n’avoir plus rien de sauvage… De fait, ce terme de « sauvage », comme on l’a entendu, est devenu bien familier : on parle de littérature et constitue un horizon d’évasion pour quiconque se sent enfermé dans sa petite vie ; mais aussi de films et même de parfum !
Comment donc comprendre que l’on ait fait nôtre cette idée de « sauvage » au point de la dénaturer ? Que reste-t-il de sauvage quand on se l’approprie ainsi, quand on se le rend aussi proche de nous et aussi familier ? De quoi « sauvage » est-il donc le nom aujourd’hui ?
Libérer ce qui est sauvage en nous
La nature sauvage n’a pas été perdue, parce qu’elle a toujours et curieusement fait partie de nous. Reste toutefois qu’elle a été occultée à force d’être utilisée comme un slogan… Comment, et c’est la question, redéployer ce qui est sauvage en nous ?
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Le concept de « femme sauvage » que Clarissa Pinkola Estés a imaginé est
sans doute une restitution des plus novatrices de la psyché féminine de notre époque.
La « femme sauvage » est la femme qui en paix avec son
animus (le masculin de la femme), aurait réussi à se libérer et à faire « jaillir » naturellement la force et la puissance intérieure et profonde de la femme.
« Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde
. »
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Libérer sa nature sauvage c'est aussi se réconcilier avec son enfant intérieur, se souvenir de ce qui nous animait lorsque nous étions enfant, ... retrouver des joies simples, que nous avions alors...
Une femme sauvage est une femme qui écoute son corps, qui est connectée à ses cycles et à ceux de la lune...
Elle est dans la création, elle sait privilégier son intuition !
C'est écouter son coeur et nourrir son âme, allumer le feu intérieur afin d'être dans son alignement, dans sa réalisation. Retrouver ce pourquoi nous sommes faits et qui nous fait du bien...
Lâcher le "contrôle à tout prix" !
Et si libérer sa nature sauvage était le secret d'un mieux-être dans une société qui nous dicte trop souvent "comment être" justement ?
Connecter sa nature sauvage est peut être tout simplement ETRE !