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Lifestyle & bien-être - Yoga teacher

Faire des différences entre ses enfants

Faire des différences entre ses enfants

Ce week-end je suis tombée sur un article sur le sujet et j'ai apprécié l'approche, du coup j'ai eu envie d'en parler ici parce que c'est un sujet que j'aborde assez facilement avec des personnes qui ont des enfants et même avec des enfants dont les miens !

Je pense que souvent les parents ne mesurent pas les conséquences de leurs actes mais aussi de leurs paroles...

Je pense aussi qu'on élève aucun enfant pareil dans une fratrie, qu'il y a certes le sexe de l'enfant qui va modifier l'attitude (même inconsciente on est d'accord) des parents mais aussi l'âge que les parents ont au moment de l'arrivée de l'enfant mais aussi encore, la place de l'enfant dans la fratrie !

J'ai trois enfants, Jules est l'ainé, il a 17 ans, Rosalie a 14 ans et Violette 10 depuis quelques jours (oui on en a bien entendu parler lol) !

Dans l'article il était mentionné également (et j'avoue je n'avais pas pensé à ce paramètre) l'amour dans le couple au moment de l'arrivée de l'enfant...

Vraisemblablement l'ainé joue dans la cours des grands... il arrive au moment de la passion amoureuse du couple, les autres seraient (selon l'article toujours) un cadeau qu'on ferait à l'ainé (genre je vais TE faire une petite soeur ou frère) !!!!

Je suis fille unique, je n'ai pas pas eu d'expérience personnelle dans ce domaine vis à vis de mes parents... ce n'est pas le cas du papa de mes enfants par contre... et j'ai toujours été très sensible à l'attachement qu'il a au sens du partage dans la fratrie !

Personnellement j'ai toujours été très attentive à ce qu'ils soient solidaires... quitte à se lier contre moi, j'aime l'idée qu'ils se soutiennent, qu'ils s'aident, qu'ils jouent chacun un rôle significatif pour l'autre.

Concernant les différences... certes je suis moins exigeante avec Violette au même âge que ce que je l'ai été avec Jules par exemple... je le reconnais bien volontiers et ça me vaut de longues explications avec eux !

Mais je ne pense pas "affectivement" (et ils approuvent OUF) faire de différence... j'ai toujours essayé de passer du temps individuellement avec chacun d'eux... partager des activités, partager des discussions et même parfois quand c'est possible essayer de partir avec l'un ou l'autre... j'aime l'idée qu'ils aient chacun une histoire individuelle avec nous et une histoire collective !

Je crois que le principal c'est d'avoir un socle commun, de valeurs et de principes et ensuite de s'adapter à leurs différences... parce que personnellement finalement pour moi la différence elle est surtout là... dans leurs différences, savoir s'adapter afin de les accompagner dans leur épanouissement en respectant leur personnalité et je trouve que c'est aussi un bel exercice entre eux aussi, de savoir se respecter... respecter leurs différences !

Et toi tu en penses quoi ?

(crédit photo)

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Virginie B

Yoga Teacher Aventurière de l'âme Love moon
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Y
Bonjour Virginie,<br /> <br /> Vos lignes semblent sorties de ma bouche tellement je pense - et essaye de - faire comme vous.<br /> Les différences entre frères et sœurs, je les ai subies durant mon enfance et ça continue, devenue adulte. <br /> Je suis l'aînée d'une fratrie de trois enfants. Ma sœur a exactement 11 mois de moins que moi et mon frère, traité "comme un dieu", 2 ans de moins. C'était le seul garçon, le petit-dernier et, en plus, il a été gravement malade à 4 ans et demi. Mes parents ont failli le perdre, ce qui a accentué le "couvage excessif". Très malin, il en a joué, s'inventait des maladies. Je me revois en train de dire à mes parents :"Ouvrez les yeux, vous ne voyez pas que, là, il joue la comédie. Il n'est pas malade." Situation difficile à gérer pour les parents et à vivre pour la fratrie. <br /> Très jeune, on m'a collé la casquette de "grande" sur la tête et tout ce qui en découle. Je devais être le modèle, être autonome, garder les petits qui, en réalité, avaient très peu d'écart avec moi donc dur, dur, d'avoir de l'autorité avec eux, de gérer leurs bêtises qui, à chaque fois, me retombaient sur le dos. C'est moi qui recevais la punition car c'était à cause de moi si ça s'était produit. On m'a responsabilisée trop tôt.<br /> Donc, impossible pour moi de traiter mes enfants différemment, comme l'ont toujours fait mes parents.<br /> <br /> Belle journée.
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V
je vous lis encore même sans hellocoton
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V
merci beaucoup, j'en suis touchée
M
La différence existe parce que chaque enfant est différent. <br /> Je n'en ai qu'un donc la question ne se pose pas! <br /> Mais le sujet est intéressant.
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V
en effet
M
Je te rejoins complètement. Moi ma mère ne voulait pas de fille alors elle a bien plus partagé avec mes freres qu'avec moi, moi j étais reléguée à la place de faire à manger pour eux, le ménage, le repassage, ils avaient le droit aux sorties moi de rester à la maison; Aujourd'hui ils appellent peu ma mere, moi par contre je l'appelle tous les jours, je lui rends toujours des services malgré mon handicap malgré les contraintes avec mes enfants et mes contraintes financieres alors qu eux ont du fric des beaux parents là pour les aider mais moi seule je fais tout pour tout le monde sans jamais un merci et ça fait mal car elle me fait aucun cadeau elle me critique toujours.... (quand je dis aucun cadeau je ne parle pas de matériel je n'ai pas pas eu de cadeau depuis mes 13 ans de la part de ma mere pour noel ou anniversaire mais ça je m'en fous.). je pense qu'en effet on peut élever ses enfants différemment mais les aimer tout autant sans faire des différences d amour.
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V
je trouve ça fou d'agir ainsi
C
Même sans hellocoton je vous lis tous les matins merci pour votre vitalité
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V
merci beaucoup pour votre fidélité