J’ai une famille précieuse, celle de mes origines, de mes racines. Mais aujourd’hui, j’aimerais rendre hommage à ceux qui, au-delà du sang, ont su doucement se faire une place dans mon cœur et dans ma vie. À ces âmes choisies, à ces présences qui, par leur amour et leur constance, ont façonné ma définition de la famille. Parce que la famille ne se limite pas aux liens du sang, elle se nourrit aussi des liens du cœur.
Celui qui m’a offert un père au-delà du sang
Mon père, celui que je considère vraiment comme tel, n’est pas mon père biologique. Il est entré dans ma vie quand j’avais 5 ans et depuis, il a été un pilier inébranlable, une présence constante et rassurante. Je lui dois tant : des anecdotes partagées, des voyages, des années professionnelles vécues côte à côte, des souvenirs ancrés dans le cœur, des rires, et surtout une complicité profonde. Il a été là dans les rires comme dans les larmes, dans les doutes comme dans les succès, bâtissant chaque jour ce lien unique entre nous. Il est aussi celui que mes enfants appellent « Papinou », un nom qui résonne d’amour et d’évidence. Ce n’est pas le sang qui fait la famille, mais la présence d’un amour véritable, celui qui se tisse patiemment, jour après jour.
L’été doux d’une tendresse partagée
Mimi, la femme de mon père biologique lorsque j'étais enfant, a été pour moi une présence douce et précieuse. Chaque été, je retrouvais la ferme où ils vivaient, et je passais des journées entières à ses côtés — à cuisiner ensemble, à cueillir les fruits et légumes du jardin, à pique-niquer sous le soleil, à marcher au rythme de la nature. Même après leur séparation, c’est avec elle que j’ai conservé un lien profond. Malgré la distance qui nous séparait, nos échanges par écrit ont maintenu vivante cette tendresse unique. Il y a quelques jours, elle est venue dans ma région, et ce temps de retrouvailles a ravivé la tendresse et les souvenirs d’une époque douce et lumineuse.
La sœur que le cœur a tissée
Ma meilleure amie est la sœur que le cœur a choisie, un lien tissé hors du temps et des gênes. Fille unique, je n’ai jamais connu la fraternité du sang, mais dans cette amitié profonde, j’ai trouvé une résonance, un refuge où l’âme se dépose sans masque ni artifice. Elle est celle qui pose les mots, qui rationalise mes pensées parfois dispersées, qui éclaire mon chemin par ses paroles justes et bienveillantes. Ensemble, nous avons traversé les saisons de la vie, partagé rires et larmes, tissé une complicité faite de silences parlants et de regards complices.
Parce que la famille, ce n’est pas qu'une simple question de sang,
mais bien de cœur et d’âme. Ce sont ces liens choisis, ces présences constantes, ces amours inconditionnels qui font de nous ce que nous sommes vraiment. À ceux et celles qui, par leur simple présence, ont fait de ma vie une histoire d’amour, de confiance et de lumière : merci. Vous êtes ma famille.