La fille d'avant

Un peu plus de 400 pages que j'ai avalé en quelques heures, j'ai eu du mal une fois plongée dans ce thriller d'en sortir la tête.

Ce n'est pas forcément mes lectures préférées, j'ai peur d'avoir peur finalement, ça m'amuse 5 minutes mais je suis trop bon public et j'ai une imagination débordante quand il s'agit de se faire peur alors j'évite !

J'ai adoré ce roman pour plusieurs raisons, le côté manipulation psychologique certes mais aussi dans la découverte du concept du One Folgate Street, cette maison ultra moderne, chef d'oeuvre de l'architecte minimaliste, parfaite, et les conditions intrigantes de location... se plier à des règles draconiennes.

J'ai aimé le parallèle de plus en plus inquiétant entre la nouvelle locataire et "la fille d'avant" !

Elles vivent les mêmes aventures, croisent les mêmes personnages, visitent les mêmes lieux... jusqu'à quand, jusqu'où... sachant que "la fille d'avant" a trouvé dans cette maison une fin tragique, Jane la nouvelle locataire saura t elle sortir indemne de cette route similaire qu'elle emprunte à son tour.

Jusqu'où peut-on pousser le minimalisme... alors que cette tendance se propage actuellement dans notre quotidien et largement repris sur les blogs comme l'apanage d'un concept plus simple qui doit nous libérer, nous alléger et donc nous rendre plus heureux... se pose du coup grâce à ce livre, sa limite !

La limite entre un minimalisme équilibré et un minimalisme qui frise l'obsession... où le lâcher prise n'a aucune place !

Ce livre m'a donc fait aussi réfléchir à ce sujet ! a suivre...

Et en attendant je vous conseille ce thrillers (et pas seulement parce qu'aujourd'hui on fête Halloween, j'ai même pas fait exprès)