Ma routine sportive après 50 ans

Le sport a toujours fait partie de ma vie. Depuis l’enfance, il m’accompagne comme une évidence, presque comme une éducation. J’ai grandi en considérant qu’il ne s’agissait pas seulement de bouger son corps, mais de se discipliner, de se dépasser, d’apprendre à mieux se connaître. Aujourd’hui, à 53 ans, il est toujours présent, mais je l’aborde différemment : moins dans la performance, davantage dans l’équilibre et le bien-être.

À l’école, puis plus tard, j’ai multiplié les activités : courir, nager, jouer… Le sport est devenu un compagnon de route, parfois intense, parfois en retrait, mais jamais absent. Il a évolué avec les périodes de ma vie : l'enfance, les maternités, les changements professionnels. À chaque étape, il m’a rappelé que prendre soin de son corps, c’est surtout prendre soin de soi.

Aujourd’hui, j’ai trouvé un rythme qui me convient et qui nourrit à la fois mon corps et mon esprit.

• Le yoga, que je pratique plusieurs fois par semaine, est devenu un rituel de douceur. Il m’apporte de la souplesse, mais surtout de l’ancrage et une respiration plus consciente. C’est mon moment de recentrage, une pause nécessaire dans des journées parfois bien chargées. Sa pratique est pour moi indispensable pour ne pas avoir de douleurs au dos : sans lui, les tensions s’accumulent, les postures s’affaissent, et le corps finit par protester.

• Le tennis (1h30 par semaine en entraînement / 1h pour le plaisir), c’est le plaisir du jeu et du mouvement. J’aime la vivacité de ce sport, l’échange, la précision, la concentration qu’il demande. C’est mon espace de défi, où je peux donner toute mon énergie. Et puis j’aime que cette activité sportive soit ludique aussi, parce qu’elle garde une part de jeu et de légèreté.

• La musculation (2 heures par semaine) complète le tout. Elle me permet de travailler la force, la posture, la tonicité. J’aime savoir que je construis une base solide pour les années à venir.

• La danse de l’être, que je pratique sous forme de stage un samedi après-midi par mois, vient ajouter une dimension artistique et sensible. Elle relie le mouvement du corps à l’expression de l’âme. C’est une pratique qui m’invite à danser avec ce que je suis, à libérer les émotions et à me sentir pleinement vivante.

Cette combinaison me donne un équilibre : la souplesse du yoga, l’énergie du tennis, la force de la musculation, et la dimension expressive de la danse.

Pratiquer régulièrement, c’est avant tout un cadeau que je fais à mon corps. Je sens plus d’énergie, une meilleure posture, une vitalité qui me permet d’avancer sereinement. Mais c’est aussi un soutien mental : le sport m’aide à gérer le stress, à retrouver confiance, à mieux dormir. Il est mon ancrage, mon moteur et parfois même ma soupape.

Je ne crois pas aux programmes parfaits, mais je crois à la régularité. Mieux vaut bouger un peu chaque semaine que viser trop haut et abandonner. L’essentiel, c’est de trouver une activité qui procure du plaisir : celle qui nous donne envie de remettre nos baskets, de dérouler notre tapis, ou de frapper dans la balle encore et encore. Et surtout, écouter son corps : le laisser se reposer, s’hydrater, récupérer.